« Décris-toi en 4 mots : sensible, vif, honnête… et cornemuse »

Il y a un mois, je me suis remis aux rencontres sur internet…

Et hop, il était temps de réactiver les vieux comptes poussiéreux, uploader de nouvelles photos pour mettre sa tête en valeur et cacher au mieux la perte de cheveux. Mode d’emploi : pour ne pas me prendre de « vent » virtuel, attendre que les gens viennent vers moi.

Et j’attends… … … … J’attends… … … … …

Oh, un nouveau message ! Voyons voir :

« Salut, grands pieds ?! »

Effacer.

OK, on va dire que c’était le coup d’essai !

J’attends… … … … J’attends… … … … …

Cool, un nouveau message :

“Slt”

Mince, on répond quoi à ça ?? Allez, tentons un « Hello », osons !

« t ch koi ? »

Il doit être étranger, je ne reconnais pas la langue… Enfin, peut-être va-t-il pouvoir m’aider : « Je suis à la recherche du premier EP de Pierre Lapointe, il est introuvable sur le net mais peut-être as-tu une piste.. ? »

Bidule a clôt la conversation

Ah zut, il a du se sentir honteux de ne pas avoir pu m’aider, je n’aurais pas du l’embarrasser…

2 heures plus tard…

« Salut, ça te dit un plan cam ? »

Oh crotte, je suis tombé sur un junky… Je crois qu’il me demande si je peux lui fournir de la drogue…

« aille ame sauri, aille donte spique fraineche ». Clore la conversation.

Encore un !

« Hey salut, ça va depuis tout ce temps ?! Tu ne m’as pas répondu la dernière fois ! »

Mais il va arrêter de me harceler ce boulet depuis 3 ans ?!! Clore la conversation !

Pfiou, bon… Les conversations par internet, ce n’est pas encore gagné ! Je crois que je vais persister sur le réel ou d’autres moyens ! Mais dans ce cas, qu’aurais-je à raconter ici… ??!!

Bonus : François Perusse « La Drague Sur Internet » (conseil : ne regardez pas la vidéo, gardez juste le son)

juin 25, 2009 at 3:26 2 commentaires

Once upon a time, in a discography far far away…

Ah, Regina… Découverte en 2003 grâce au fantastique titre « Us » tiré de son 3eme album, « Soviet Kitsch », Regina Spektor n’a cessé de hanter mes oreilles. Malgré un album suivant très faible, « Begin To Hope » où seuls 5 morceaux étaient à sauver, la maitresse de l’antifolk s’est remise au travail pour notre grand plaisir.

Oui, le nouvel album, « Far », est très bon !

Emporté par les deux premiers extraits, les excellents « Eet » et « Laughing With », les 13 autres chansons de l’album se savourent avec grand plaisir ! Et pour ne rien gâcher, l’édition deluxe nous offre les vidéos des 4 extraits de « Far ».

Bien sûr, on regrette un peu de ne pas retrouver de temps forts et barrés  comme « Your Honor » sur « Soviet Kitsch » mais c’est toujours mieux que la platitude de « Beging To Hope ».

Puisqu’on ne peut apprécier une musique qu’en l’écoutant, voici « Eet » en son et image.

juin 25, 2009 at 2:00 Laisser un commentaire

Lundi soir, conférence de presse dans un loft parisien.

20070920-11946629746f293e6ad18aAprès deux heures et demi de relations journalistes, je me pose enfin au bar, histoire de profiter d’une (ou plusieurs) coupe de champagne et d’aborder le gentil monsieur qui servait. Trente minutes de bavardage pour finalement parler d’automobile… Je laisse tomber, ce gars-là ne doit pas se positionner sur le même marché que moi. Je m’en sors quand même en distribuant ma carte de visite (tellement classe et subtile), la drague étant la seule occasion vraiment utile pour s’en servir.

Pendant ce temps, au premier étage, mon manager (marié, 1 enfant, précisons-le…) se fait ouvertement draguer par le stagiaire du client. Et monsieur récupère même son numéro de téléphone !

La vie est pourrie, moi j’vous dis !

juin 23, 2009 at 3:51 1 commentaire

Little Boots : en boot vers la gloire !

J’ai connu Little Boots il y a bientôt un an et demi grâce à son MySpace et à l’excellent titre « Stuck On Repeat ». Son style électro-glam-pop rappelle les sonorités du « Strict Machine » de Goldfrapp et des titres de Donna Summer avec une touche de Kylie Minogue. Bref, c’est de la pop, ça ne va pas chercher très loin, mais qu’est-ce que ça marche !

« Hands », le premier album de Little Boots, est sorti depuis quelques semaines et il est décidemment très bon. Sa voix n’a rien d’exceptionnel mais on s’en fout ! On chante, on se déhanche, on danse… On chante « Remedy » comme un hymne, on écoute « Ghost » comme une comptine… Seul le dernier titre, « no brakes », est faible ; le reste s’enchaine sans problème, pour le plaisir de nos oreilles !

juin 22, 2009 at 11:21 1 commentaire

Paricardie

J’aime les (bons) imprévus! Et j’aime arriver le matin au travail et raconter les aventures de la veille à qui veut l’entendre (ou non).

Aussi, lorsque j’ai réalisé ce qui était en train de m’arriver hier soir, je savourais déjà ce moment où, flamboyant, j’allais arriver le lendemain dans l’open-space et raconter mes histoires.

Alors que j’aurais du tranquillement passer la soirée chez moi avec une amie et déguster une crêpe devant un épisode de « The Office », je me suis finalement retrouvé gare de l’Est, embarquant dans un train pour aller manger une pizza en Picardie, y passer la nuit et revenir le lendemain frais, pimpant et vivant, prêt à affronter une journée classique de travail.

Merci à Google Maps qui sponsorisait mon voyage. Non mais franchement, vous connaissiez Chateau-Thierry, vous ??!!

Je ne raconterai pas ce que j’ai été faire là-bas… enfin, pas tout de suite! De toute façon, je suis un ange !

juin 18, 2009 at 4:15 Laisser un commentaire

« Quand il m’a demandé s’il pouvait, je lui ai dit wii »

Nous n’avons rien vu venir… C’était une simple journée de retrouvailles entre trois amis de longues dates… Ca avait commencé tranquillement :

01

Et forcément, ça a dégénéré…

020304

Depuis ce jour, Nintendo me harcèle pour que je m’occupe de leur nouvelle campagne de pub pour la Wii.

J’ai refusé. Je ne fais pas ça avec n’importe qui !

juin 17, 2009 at 4:05 1 commentaire

Chante, danse et mets tes baskets, chouette…

Mamie Yvonne me l’a toujours dit : « Sortir en boite, ça déchire grave sa race ! »

Comme je n’aime pas toujours contrarier les membres de la famille, je me suis dégagé de mon canapé, laissé mon plat de lasagne surgelé et éteint l’épisode de « The Shield » que je regardais. Mon samedi soir tranquille s’est ainsi transformé en terrain d’expérimentation familiale.

Je rejoins donc les amis, bois quelques verres (de jus de fruit, évidemment), grignote un peu, rigole beaucoup, et hop, pars vers la zone expérimentale : le Bataclan, un soir de Crazyvores. Première constatation : il est 1h du matin et je suis épuisé ! Et oui, passé un certain âge, il ne faut plus compter que sur la caféine pour maintenir sa forme (non, pas de substance bizarro-illicites).

Deuxième constatation une fois arrivé sur place : il y a  trop de monde à mon goût et trop de chaleur dégagée (oui, l’homme consomme, respire, sue et transpire). Nous nous frayons un chemin dans la foule, retrouvons des têtes connues et assumons nos responsabilités sociales :

–          « Hey, comment ça va ? »  (traduction : « on a du s’embrasser une fois, j’avais bu, je ne me rappelle plus ton nom »)

–          « Tiens, justement, j’espérais te croiser là » (traduction : « mince, tu m’as retrouvé ! J’avais pourtant tout fait pour ne pas te recroiser ton chemin ! »

–          « Hahahaha, ça me fait trop plaisir de te voir ! » (traduction : « j’aimerais bien aller draguer là, mais tu me tiens la jambe depuis 15min… Dégage maintenant ! »)

–          « Je reviens tout de suite !» (traduction : « J’espère pouvoir fuir assez loin pour ne pas que tu me retrouves ! »)

Pendant ce temps, les amis font leur vie : pendant que l’un retrouve sa langue dans la bouche d’un autre, l’autre se fait la malle pour rentrer se coucher. Une seule solution, méthode kamikaze : foncer dans le tas et danser joyeusement au milieu de la foule inconnue en s’efforçant de paraître à l’aise. Si la technique repose sur un constant effort d’auto-persuasion et de confiance en soi, le soufflé peut retomber à n’importe quel moment.

« Vouuuleeeez-vouuuus (ah-ha)
Take it now or leave it (ah-ha)
Now is all we get (ah-ha)
Nothing promised, no regreeeeets »

Et là, une main tape mon épaule. Je me retourne, il me sourit. Je m’attendais à tout sauf à le voir là. Il me dit qu’il est heureux de me voir, qu’on ne s’était pas vu depuis septembre, qu’il s’est installé à Paris il y a un mois et que c’est dingue quand même quand se croise là. Et voilà le deuxième effet KissCool des soirées au Bataclan : on finit toujours pas retrouver un ex-copain et jamais celui auquel on s’attendait. En le revoyant, difficile de revivre les 6 mois passés ensemble et d’en oublier la fin. Je me demande ce que Mamie Yvonne aurait dit à cette occasion !

On passe le reste de la soirée à discuter, rire, danser… jusqu’à un improbable mais inévitable baiser d’au-revoir. Je rentre chez moi, encore surpris par ce dernier geste, et me mets dans mon lit. On ne m’y reprendra plus !

La prochaine fois que j’écouterai les conseils de Mamie Yvonne, ça sera pour sa recette de quiche aux poireaux!

juin 17, 2009 at 1:21 Laisser un commentaire

PurgaTori

J’avais 11 ans quand je l’ai entendu pour la première fois : “Oh honey bring it close to my… Oh honey bring it close to my lips, yeah ». Tori Amos venait de sortir son troisième album et son remix de “Professional Widow” par Armand Van Helden était diffusé en masse sur les ondes le soir.

Après avoir comblé mon retard mon retard avec des titres comme « Crucify » et « Silent All Tori AmosThese Years », je me mettais à suivre cette artiste qui allait devenir ma chanteuse préférée. Personne autour de moi ne connaissait, cela ne faisait que renforcer mon intérêt et ma passion pour sa musique viscérale et ses paroles provocantes et mystérieuses.

Et puis vint le moment où j’ai enfin pu aller la voir en concert à Paris, il y a deux ans… Et là, pouf, disparu ! Si l’interprétation et la setlist étaient excellentes, le contact avec le public était simplement absent. Pas un mot, ni « bonjour », ni « au revoir »… Au moins, un « cassez-vous, pauvres cons » aurait été un signe de considération.

Comme un drame (oui, absolument, un drame !) ne vient jamais seul, le public était composé de fanatiques hystériques et de dindes imbuvables. Et là, j’ai enfin ouvert les yeux (au sens figuré bien sûr, j’ai préféré les garder ouverts pendant le concert) : Tori Amos, c’est une Mylène Farmer américaine. Horreur, malheur ! Celle dont je chérissais la musique ne chantait pas que pour moi ??!! Et pourquoi devrais-je partager sa musique avec des gens que je n’aime déjà pas ??!!

Depuis ce concert, Tori et moi sommes un peu en froid… Et ce n’est pas le nouvel album « Abnormally Attracted To Sin » qui me réconciliera avec l’artiste. Jamais un CD n’aura été aussi soporifique (à part les albums de Jack Johnson, bien sûr…) et dénué d’intérêt. Sur 17 titres, seuls trois chansons peuvent être sauvées. A oublier.

Toriiii, c’est finiiiii !

Et dire que c’était l’artiste
De mon premier amour
Toriii, c’est finiiii !
Je ne crois pas
Que j’y retournerai un jour…

juin 17, 2009 at 9:31 Laisser un commentaire

J’aime le son du gore le soir au fond des bois…

A l’heure où tout le monde s’extasie sur les rugbymen virils et les mannequins anorexiques, un calendrier fait encore plus fort.

In your heaaaaaaaaaaheaaaaaad, in your heaaaaaaaaaaheaheaheaheaaaaaad, zoooombiiiie, zooombiiie, zoooombiie-biie-biie !

En effet, notre rêve se réalise enfin : nous pourrons enfin voir de jolies zombies sur nos murs de salons (ou de cuisine, chacun faisant ce qu’il veut). De quoi ravir vos beaux-parents ou vos enfants !

Ce calendrier ainsi que l’ensemble des photos sont disponibles ici. Une chose est sûr, je le commande directement, le mets en face de mon lit pour accompagner mes doux rêves horrifiques peuplés de poupées ensanglantées.

Moi, dérangé ? Jamais !

juin 16, 2009 at 5:07 Laisser un commentaire

« Yes, this is a kiss that I swear will blow your mind… »

Il y a bientôt un an, Emiliana Torrini sortait son 5ème album intitulé « Me And Armini ». Avec sa pochette très sobre où Emiliana parait un peu pâlotte (les cheveux courts n’aidant pas, le filtre gris non plus) ; il serait pourtant

Emiliana Torrini - Me And Armini

dommage de s’arrêter là.

Après les sonorités trip-hop de « Love In The Time Of Science » et le très accoustique “Fisherman’s Woman”, “Me And Armini” apparait comme un subtil mélange des deux catégories, bien que résolument calme. Non, cet album n’est pas encore un album folk gentillet que l’on aime à la première écoute et qu’on laisse pourrir dans sa discothèque des années durant.

« Me And Armini » est un album qui révèle ses secrets après plusieurs écoutes. Au moment où l’on pense avoir épuisé les ressources de l’album, une nouvelle facette s’en révèle. Si l’oreille accroche immédiatement à des titres « Big Jumps », « Me And Armini » ou encore « Fireheads », il faudra attendre quelques écoutes supplémentaires pour succomber aux merveilles telles que « Birds » ou « Dead Duck ». Le morceau qui se révèlera le moins évident est pourtant l’un des meilleurs, « Gun », avec son atmosphère pesante et ses paroles simplement brillantes.

Finalement, cet album est un sans-faute, une merveille comme il est rare d’en trouver ! L’Islande nous a apporté ce bijou, de quoi nous faire passer la déception provoquée par une Björk devenue exaspérante.

Stop your shaking, sweating, whining and regretting
You’re making a scene that is gonna get you caught
Hey look me in the barrel and tell me that you love me
Yes this is a kiss that I swear will blow your mind

(Gun)

juin 16, 2009 at 12:47 Laisser un commentaire

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